Les illuminés - Une BD de Jean Dytar et Laurent-Frédéric Bollée
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Les Illuminés - Interview de Jean Dytar et Laurent-Frédéric Bollée

Paru le 24.10.2023
L'actu BD

Laurent-Frédéric Bollée, scénariste, et Jean Dytar, scénariste et illustrateur, nous proposent une interview croisée autour de leur premier projet ensemble : Les Illuminés. Entre leur rencontre et leurs recherches documentaires et de procédés narratifs, découvrez les coulisses de cet album fascinant.

Comment s’est faite votre rencontre ? Et votre collaboration ? (Une nouvelle expérience pour Jean)

Laurent-Frédéric Bollée : Le signe avant-coureur a forcément été le mois de mai 2018, où j’avais bien noté que l’album de Jean, Florida, sortait le même jour que mon deuxième volume consacré à mes « chroniques australiennes », Terra Doloris (Glénat). J’avais trouvé qu’il pouvait y avoir des points communs et que c’était peut être un signe, tant j’admirais déjà l’œuvre de Jean ! Nous avons été en contact ensuite, et ça a été un vrai plaisir que de s’écrire, souvent longuement, et construire un projet ensemble…

Cela faisait quelque temps que je voulais écrire sur cette deuxième moitié du XIXe siècle, et cette atmosphère poétique régnant à Paris (persuadé aussi que Jean y ferait merveille…) ; sans doute que dans ce contexte, la figure d’Arthur Rimbaud s’imposait-elle, mais il fallait assurément d’autres personnages. Si Verlaine pouvait lui aussi devenir assez évident, il n’en allait pas de même de Germain Nouveau, qui est globalement bien oublié de nos jours. Je l’avais mentionné dans une de mes versions de recherche, et j’ai tout de suite vu que Jean « accrochait ».

Nous avons peaufiné tout cela pendant que je terminais La Bombe et Jean son grandiose #J’Accuse… ! et nous avons enchaîné dans la foulée, moi côté écriture pure des dialogues et des situations, et Jean côté mise en scène et dessins, avec cette lecture double voire triple qu’il avait bien en tête et dont il vous reparlera certainement un peu plus bas…

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Jean Dytar : Notre rencontre s’est nouée à l’occasion de ce projet. Nos premiers échanges datent de la sortie conjointe de nos albums Florida et Terra Doloris. Puis Laurent-Frédéric est venu vers moi un beau jour avec un projet de fiction autour de Rimbaud et d’une galaxie de personnages du monde littéraire parisien de l’époque.

J’y ai découvert Germain Nouveau, poète provençal dont je n’avais jamais entendu parler, et qui m’a intrigué particulièrement. Habitué à travailler en solo, je n’étais pas en recherche de projet, et nous avons alors simplement nourri une correspondance fort agréable où l’on confrontait nos représentations autour de ces sujets passionnants.

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Puis Laurent-Frédéric est revenu vers moi avec des variations par rapport au projet initial, tenant compte de nos échanges, et in fine je n’ai pu résister à lui proposer à mon tour un certain nombre d’orientations (resserrer l’intrigue autour de trois personnages liés par le manuscrit des Illuminations, qui était déjà au cœur de son projet initial, évacuer une part de fiction pour se resserrer sur les trajectoires historiques des uns et des autres, et j’ajoutais un certain dispositif de mise en récit qui joue avec la simultanéité des situations, ce qui implique une approche de l’écriture très spécifique).

Ces perspectives l’ont intéressé et il a accepté de faire bifurquer ce projet dans cette direction, ce qui m’a réjoui et m’a conduit à m’y engager pleinement. Nous nous sommes mis d’accord pour une collaboration en co-écriture, et nous voilà embarqués dans cette aventure qui s’est avérée enthousiasmante !

Verlaine, Rimbaud, Germain Nouveau et le recueil des Illuminations, qu’avez-vous vu dans cette histoire de si inspirant ?

Laurent-Frédéric Bollée : Il y a d’abord, incontestablement, la vie, le parcours et la « manière de vivre » de nos trois amis. Rimbaud et son « abandon » de la littérature, sa « fuite » en Afrique, dans l’actuelle Ethiopie, ou à Aden, dans l’actuel Yemen, tout cela est déjà célèbre. Verlaine, de par sa fuite avec Rimbaud, quittant le domicile conjugal, passant deux ans en prison, sans oublier sa « déchéance » finale, a un parcours aussi relativement connu (et qui reste, il faut bien l’avouer, fascinant). Nouveau, lui, est « monté » à Paris, a vécu à Londres avec Rimbaud, a eu Cézanne et Verlaine comme ami… et est mort dans la pauvreté la plus extrême après avoir eu toutes les apparences d’un vagabond mendiant dans son Var natal.

Que d’images fortes, n’est-ce pas ? Et au-delà de ces cheminements chaotiques, ils ont tous les trois été « propriétaires » du manuscrit des Illuminations, à tour de rôle – mais presque comme s’il s’était agi d’une pièce à la fois sacrée et maudite. C’est ce lien et cette mise en abyme de leur vie au travers de feuillets manuscrits qui nous a aussi intéressés je crois…

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Jean Dytar : Le recueil paru sous le titre Illuminations est le dernier recueil de poèmes d’Arthur Rimbaud, publié sans son aval plusieurs années après que ce dernier ait abandonné définitivement l’écriture poétique. Le destin de ce manuscrit, considéré comme un des chefs d’œuvre de la poésie française, est chaotique, il a circulé de main en main, et aurait très bien pu finir dans les oubliettes de l’histoire littéraire. Montrer la fragilité de l’émergence d’une œuvre devenue un jalon incontournable de notre culture était en soi un enjeu intéressant.

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Mettre en scène l’énigmatique crise existentielle de Rimbaud dans cette période cruciale qui l’a conduit à cesser d’écrire et à prendre le large était bien sûr aussi un défi stimulant. De même, montrer un Verlaine tourmenté, rongé par les remords et la haine de soi, pétri d’amour, d’admiration et de colère envers Rimbaud, de jalousie mêlée de fraternité envers Germain Nouveau, était excitant. Et il y avait l’occasion de dresser le portrait d’un artiste relativement oublié, de mettre en lumière l’attachant et discret Germain Nouveau, poète et dessinateur qui n’a pas réussi à s’épanouir dans le milieu littéraire et artistique parisien, à la trajectoire non moins chaotique que celle des deux autres.

Mais ce qui m’a le plus excité en tant qu’auteur de bande dessinée, c’est de constater que ces trajectoires n’ont cessé de se croiser sans que jamais les trois hommes ne se soient retrouvés réunis. Ainsi, pendant que deux d’entre eux étaient ensemble, l’autre vivait autre chose. En se posant la question « et pendant ce temps ? », j’ai envisagé la possibilité de déployer un dispositif de narration et de mise en scène qui joue sur la simultanéité des scènes, avec deux, voire trois bandes synchrones.

Nous nous sommes ainsi attachés à des chapitres qui sont autant de tranches de vie assez brèves, et les personnages changent de partenaire d’un chapitre à l’autre, comme dans une danse. Une horlogerie fine de découpage, un jeu rythmique qui fait résonner les lignes narratives entre elles, suscitent des rimes visuelles, de dialogue ou de situation, ou encore des effets de contraste, avec comme enjeu d’être le plus vivant et fluide possible, que cette sophistication apparaisse de la façon la plus naturelle qui soit.

C’était un défi d’écriture et de mise en scène passionnant à explorer, et qui permet de faire vivre au lecteur une expérience sensible que nous ne pouvons pas faire dans la vie réelle. En effet, il nous est impossible d’être ici et ailleurs en même temps, pour autant je pense que nous avons tous des occasions récurrentes de nous imaginer ce que vit autrui ailleurs pendant nous sommes ici.

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Parfois nous sommes à l’affût de coïncidences, de synchronicités, que nous découvrons souvent a posteriori, mais en général, c’est le contraste de ce que nous vivons les uns les autres qui est frappant : une expérience tragique ici tandis que légère là, le quotidien pour les uns pendant que d’autres vivent l’aventure, la réussite ou l’échec, l’ennui ou la passion, et parfois cela s’entremêle, on passe soi-même d’un état à l’autre en un instant...

Ainsi faire coexister ces personnages aux trajectoires instables dans un même espace temps qui est celui de la page de bande dessinée, c’est en quelque sorte faire une expérience de réalité augmentée !

Lire les premières pages

Il a fallu procéder à une grosse recherche documentaire non ? Quelle est la part de vérité et la part romancée dans ce récit ?

Jean Dytar : Laurent-Frédéric a fait un gros travail de lectures biographiques, entre autres, et le récit s’appuie en effet sur l’état des connaissances disponibles à propos de chacun des personnages. Nous avons établi des chronologies pour chacun dans le cadre temporel que nous avions déterminé, afin de pouvoir situer qui était où à tel ou tel moment, et faire ensemble de choix narratifs dans ces chronologies croisées. J’ai complété de mon côté par des lectures aussi, bien sûr, et par des recherches de documentation visuelle : ainsi le port de Livourne ou le cirque de Stockholm ressemblent à ce qu’ils devaient être à l’époque.

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Mais le résultat n’est pas une biographie ni un récit d’histoire au sens strict : il y a de la fiction, d’abord par le simple fait que nous faisons parler ces personnages, qu’ils sont incarnés avec une part d’interprétation nécessairement subjective. Nous nous sommes projetés dans leur situation : qu’ont pu se dire Rimbaud et Verlaine quand ce dernier est revenu voir Rimbaud après être sorti de prison ? Qu’a pu ressentir Germain Nouveau, lorsque Verlaine lui a envoyé le manuscrit des Illuminations, à la demande de Rimbaud ? Qu’ont pu se dire Nouveau et Verlaine lors de leur première rencontre ? Nous répondons par la fiction à ces questions auxquelles l’histoire ne peut répondre.

L’équilibre entre histoire et fiction est en quelque sorte synthétisé dans la mention des dates : chaque chapitre ouvre sur une formule du type « Un jour de septembre 1872 »... C’est à la fois précis et imprécis. De fait, dans notre quête des synchronicités, nous savions parfois que tels personnages étaient ensemble à tel endroit à telle date, mais ce que faisait l’autre au même moment était plus flou, et notre imagination s’est alors déployée, jouant avec le plausible…

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Laurent–Frédéric Bollée : Je vous confirme que les lectures autour de ces trois personnages ont été nombreuses, et les prises de note également ! Je me souviens avoir fait un beau et grand tableau excel avec toutes les infos chronologiques concernant nos trois personnages, leurs lieux de résidence ou d’itinérance de leur naissance à leur mort, pour avoir en permanence une vue « tripartite » (comme dans deux de nos chapitres !)… mais je vous confirme qu’il y a encore des « blancs » dans le tableau, qu’on ne sait pas tout !

Nous nous sommes basés sur une certaine vérité historique, incontestablement, avec le plaisir de mettre en scène et de faire parler des figures aussi illustres, mais, forcément, nous nous sommes engouffrés dans certaines zones d’ombre et avons laissé parler notre imagination… Le chapitre où Rimbaud se trouve à travailler pour un cirque à Stockholm en est un bon exemple.

On est loin des idées candides que l’on peut se faire des deux poètes maudits (Verlaine et Rimbaud). C’est votre façon de rétablir une vérité ?

Laurent-Frédéric Bollée : Si par « candide » vous estimez qu’il y a une certaine « façade » autour de Verlaine et Rimbaud, largement enrobée par leur renommée postmortem et la redécouverte dès le début du XXe siècle de leurs œuvres, alors oui il est certain que nous plongeons un peu plus au-delà de ces « images » de poètes majeurs pour donner corps et chair à deux hommes complexes, tourmentés, accablés de solitude, incompris, malades, parfois pathétiques mais souvent fiers de leur marginalité, tentant d’exister dans un monde qui ne peut pas leur convenir tout à fait… Mais de notre part, ce n’est pas « rétablir la vérité », c’est avant tout aller à hauteur d’homme pour une évocation qui reste personnelle.

Jean Dytar : Pour ma part, je considère que la question de la vérité est un piège : nous nous sommes attachés à être aussi justes que possible dans notre interprétation de cette histoire inspirée des faits réels, nous avons tenté de ne pas ajouter du mythe à des figures déjà saturées de fantasmes, mais il n’en reste pas moins que ceci n’est en fin de compte qu’une représentation, avec ses parts mêlées de recherche de vraisemblance et de création imaginaire. Car même si nous nous appuyons sur une documentation solide, nous nous sommes permis d’insuffler une poésie qui nous est propre, de déployer un souffle romanesque et artistique.

C’est pourquoi je pense qu’on ne peut pas parler de « rétablir une vérité ». Nous restons d’ailleurs volontairement évasifs sur certains points qui suscitent des débats de spécialistes : par exemple, certains chercheurs attribuent une part importante de l’écriture des Illuminations à Germain Nouveau plutôt qu’à Arthur Rimbaud, mais cela est loin de faire consensus. Nous savons que certains textes de ce recueil ont été a minima copiés par Nouveau, et nous en parlons, mais pour le reste nous ne répondons pas à cette controverse : nous n’en avons pas les compétences, et surtout ce n’est pas le sujet du livre.

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Cette nouvelle BD ne fait pas exception et propose, comme les livres précédents de Jean, un procédé de narration original. En général qu’est ce qui vient en premier, le fond ou la forme ? Et pour Les Illuminés en particulier comment cette forme s’est-elle imposée à vous ?

Jean Dytar : Idéalement, j’essaie de faire en sorte que fond et forme ne se distinguent plus vraiment : les choix formels non seulement doivent servir à incarner au mieux le sujet, mais font partie du sujet en quelque sorte, c’est l’ensemble indémêlable qui finit par faire sens, à mes yeux. En tout cas, c’est ce vers quoi je souhaite tendre. Par exemple, dans #J’Accuse…! le dispositif de mise en scène permettait tout autant de restituer le débat public de l’affaire Dreyfus que de suggérer les échos avec le débat public contemporain.

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Dans le cas des Illuminés, cela fait de nombreuses années que j’avais envie de produire un dispositif de narration simultané. Je pense avoir déjà lu il y a longtemps quelques expériences travaillant ce système au sein de l’Oubapo (OUvroir de BAnde dessinée POtentielle, collectif d’auteurs inspiré par l’Oulipo et produisant des expériences de création sous contrainte), notamment réalisées par Etienne Lécroart ou François Ayroles.

J’ai appris que ce dernier a d’ailleurs récemment publié cette année un livre qui joue aussi sur ce système, Océan Express, mais je ne l’ai pas encore lu. Chris Ware a aussi joué avec ce registre dans le récent Rusty Brown. Ce n’est donc pas un dispositif complètement neuf, même s’il est rarement exploité.

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Mais pour ma part les œuvres qui ont véritablement déclenché chez moi cette envie d’explorer ce système sont d’une tout autre nature. D’une part, il y a les fresques de Giotto que j’avais vues à Padoue en 2012, à l’époque où je travaillais sur La Vision de Bacchus. La chapelle Scrovegni est en effet un immense polyptyque où de nombreuses images coexistent dans un même espace, sur divers registres. J’avais notamment été frappé par une série représentant dans une grande frise narrative des épisodes de l’Ancien Testament, sous laquelle une seconde frise illustrait des épisodes du Nouveau Testament.

Or, si chaque suite d’images se « lisait » horizontalement, il y avait aussi un réseau de significations qui s’établissait sur le plan vertical entre chaque scène en vis-à-vis, de l’Ancien et du Nouveau Testament. Je me suis dit que ce serait passionnant de jouer avec la bande dessinée sur ces deux plans, avec une lecture linéaire horizontale qui se double d’effets de résonances sur le plan vertical.

J’ai alors repensé à un film qui m’avait marqué au début des années 2000 : Time Code de Mike Figgis, construit en quatre plans-séquences simultanés qui se déploient sur un écran partagé en quatre. J’avais trouvé le dispositif formidablement stimulant, même si pas forcément convaincu par le récit. A vrai dire, si les fresques de Giotto ont réactivé ce désir d’explorer en bande dessinée les rapports entre des lignes narratives distinctes, c’est que ça me travaillait déjà depuis mon visionnage de Time Code et les expériences de l’Oubapo, qui dataient à peu près des mêmes années.

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Et d’ailleurs, j’avais déjà élaboré une courte scène simultanée dès mon premier album Le Sourire des marionnettes en 2009 : dans une version de travail finalement non publiée, une scène se déployait sur quatre bandes pendant une dizaine de pages. En fin de compte dans la version définitive, la scène se déroule sur deux bandes, assez simplement, avec deux personnages en haut d’une forteresse qui commentent ce qui se passe dans les jardins en bas de la forteresse.

Depuis longtemps, donc, j’avais envie de développer d’une façon plus riche cette dimension à l’échelle d’un livre entier. J’ai amorcé plusieurs projets en ce sens, sans avoir réussi à développer quelque chose de convainquant, jusqu’à ce que la proposition de Laurent-Frédéric m’amène à identifier dans le trio Rimbaud-Verlaine-Nouveau réunis autour des Illuminations un sujet qui pourrait se déployer sous cette forme de façon vraiment stimulante et pertinente.

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Le deuxième désir formel qui m’a excité avec ce projet et qui prolonge de précédents dialogues amoureux avec des cultures visuelles spécifiques, c’est le choix d’un traitement pictural des images, la volonté de m’inspirer des peintres contemporains de nos poètes, Manet, Monet, Degas, Vuillard, Toulouse-Lautrec, etc. Cézanne y fait même une apparition comme personnage ! C’était un réel plaisir de se nourrir de la touche et de la vibration de ces grands artistes, et de les digérer dans mon langage de bande dessinée...

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La photographie de l’époque et même le cinéma naissant ont aussi été des repères graphiques. Enfin, au passage, j’ai constaté que je prenais le contre-pied du traitement en hachures que j’avais développé dans #J’Accuse…! qui se déroule aussi à la fin du XIXe siècle. Mes images tentent de saisir les attitudes et atmosphères comme des « impressions » faites essentiellement d’ombre et de lumière. C’est ma façon, sur ce livre, de tenter de donner le sentiment de la vie, de capter l’énergie de ces poètes difficilement saisissables. La couleur, en camaïeu, apporte de la lisibilité entre les séquences et une tonalité, une atmosphère…

Découvrir l'album Les Illuminés

Avez-vous des sujets qui vous tiennent à cœur pour des futurs projets?

Laurent-Frédéric Bollée : Je me régale en ce moment à collaborer avec Etienne Klein, grand scientifique philosophe que nous connaissons tous, pour un roman graphique qui sortira l’an prochain et où j’apprends évidemment plein de choses sur sa vision du monde… Il est certain de toute façon que la plupart de mes projets en cours ont un lien avec l’Histoire, et la vision de tel ou tel événement que je peux « offrir » en conséquence.

Jean Dytar : Je prépare un projet en collaboration avec l’historien Romain Bertrand, qui sera publié en co-édition avec Delcourt et La Découverte. Je retourne avec grand plaisir au XVIe siècle, mais il est un peu tôt pour en parler !…

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