Tuez de Gaulle
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Tuez de Gaulle - Le mot de l'auteur

Paru le 28.03.2022
L'actu BD

L’attentat du Petit-Clamart est souvent présenté comme le dernier coup de l’OAS et de quelques tristes partisans de l’Algérie française. Et si, derrière cette façade confortable pour l’opinion, se cachait une autre réalité, celle d’un groupe d’extrême droite qui manqua de peu de renverser la République ? Découvrez le mot du scénariste Simon Treins.

Petit Clamart, 22 août 1962, 19h30, le général de Gaulle échappe de peu à un attentat. Tous les Français se souviennent de cette date et des anecdotes qui l’accompagnent : la légendaire tenue de route de la DS présidentielle, le sang-froid du général…. Mais connait-on l’essentiel ? Qui étaient les conspirateurs ? Qui a armé leur bras ? Qui étaient leurs complices jusque dans les plus hautes sphères de l’État ?

L’attentat est le dernier acte d’un scénario digne des meilleurs thrillers politiques, une version française des « 3 jours du Condor », une histoire qu’on s’empressa d’oublier pour ne pas compromettre trop de gens, une histoire que personne ne connaît totalement encore aujourd’hui.

Gala

Voiture Présidentielle

Comme à Dallas deux ans plus tard, le sort d’un pays aurait pu basculer ce soir-là, comme à Dallas, on préféra arrêter une poignée de conspirateurs, des soldats perdus rêvant de reconquérir l’Algérie Française, sans chercher plus loin, sans chercher l’identité du véritable commanditaire de l’opération, sans chercher à savoir ce qui était prévu après… ce dont même les membres du commando n’avaient aucune idée.

Avion, Tuez de Gaulle

Condamné par une juridiction d’exception, le chef du commando Jean Bastien-Thiry fut le dernier fusillé en France. Les recherches récentes le démontrent… le donneur d’ordre, qui ne fut jamais arrêté, savait parfaitement que la cause Algérienne était perdue, tuer de Gaulle avait une autre finalité, celle de mettre tout simplement à bas la République.

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